Le test de sensibilité au contraste est utile dans plusieurs applications cliniques :
• l'évaluation pré et post opératoire de la chirurgie de la cataracte et de la chirurgie réfractive
• l'évaluation des aptitudes visuelles.
Les tests sont réalisés par la présentation de réseaux sinusoïdaux dont les paramètres (luminance, contraste, fréquence spatiale) sont contrôlés par l'ordinateur.
Chaque réseau est d'abord présenté avec un bas contraste, qui est ensuite progressivement augmenté.
Le patient appuie sur un bouton lorsqu'il détecte les barres du réseau.
Les tests sont habiituellement réalisés dans des conditions de vision photopique (luminance moyenne=80 cd/m2).
• Sur le Moncv3, isl peuvent également être réalisés dans des conditions mésopiques basses grâce à l'utilisation d'un masque calibré
qui diminue la luminance moyenne à 0.08 cd/m2
• Sur le MonpackONE, grâce à la technologie de rétroéclairage à LEDs programmable, la luminance moyenne peut être sélectionnée
à tout niveau compris entre 0.08 et 80 cd/m2.
Les résultats sont présentés sous la forme d'une courbe (ici en rouge) qui donne la sensibilité au contraste en fonction de la fréquence spatiale.
La courbe de réponse d'un sujet normal révèle un maximum pour les fréquences spatiales moyennes (autour de 3 cycles par degré, ce qui correspond à
3 barres claires plus 3 barres sombres vues sous un angle de 1 degré).
La fréquence spatiale la plus élevée perçue à contraste maximum se situe autour de 30 à 45 cycles par degré.
Courbe de sensibilité au contraste avant et après capsulotomie au laser YAG
Courbe de sensibilité au contraste avant et après LASIK sur un myope fort